
Où est Charlie?
Raoul Robé a retrouvé une photographie de fin 1979. Il y a dessus notre ami Bernard, mais qui pourra le reconnaître?
Raoul Robé a retrouvé une photographie de fin 1979. Il y a dessus notre ami Bernard, mais qui pourra le reconnaître?
Le X° congrès ufologique d’OVNI-Languedoc se tiendra le dimanche 8 septembre à Pérols (agglomération de Montpellier). Pour toute question ou réservation: contact@ovni-languedoc.fr
Rappel: ce congrès se tiendra le 8 septembre 2019 dans l’Hérault. Pour toute information supplémentaire: contact@ovni-languedoc.fr
Enfin, peut-être. Ou pas. On verra… En tous cas, maintenant, laissons la parole à notre ami Bruno qui est resté trop longtemps silencieux.
Le numéro 436 de la revue LDLN qui vient de sortir en reparle. On pourrait en rire, ou en sourire, comme on le fait à ce sujet depuis fort longtemps. Les soucoupes, ça fait marrer. C’est vrai que, parfois, il faut être vraiment naïf pou avaler de ces couleuvres… Sauf que.
L’avertissement est on ne peut plus clair (chapitre 13) : il est parfois dangereux de s’approcher d’un OVNI en vol stationnaire ou à basse altitude. « Ne touchez pas, ou ne tentez pas de toucher un OVNI qui a atterri. Dans tous les cas, il faut fuir le plus rapidement possible et laisser faire les militaires. Il existe une possibilité de danger due aux radiations, des cas de brûlures par rayonnement émanant des OVNI ont été répertoriés. Ne prenez aucun risque avec les OVNI ».
Ah, ces Américains ! Il paraît qu’ils sont une majorité à croire aux extraterrestres. En France, on y croit moins, même si nous avons un service officiel dédié à l’étude des OVNI, le GEIPAN, créé en 1977 et basé à Toulouse. Les gendarmes, informés sur le sujet, ne rigolent plus avec ça. Et, même s’ils ne savent plus où ils ont rangé leur matériel et leurs consignes, ils doivent rédiger des rapports qu’ils envoient à leur hiérarchie et au GEIPAN. Quant aux pompiers, ça les fait encore sourire.
Bon, prévenir vaut mieux que guérir. En France, il n’existe aucune consigne de ce type. Et c’est fort dommage. Mais, allez-vous me dire, pourquoi appeler les pompiers si l’on voit un OVNI, puisque, a priori, il n’existe aucune menace pour notre vie ? Aucune menace, voire… N’oubliez pas que c’est à un homme averti que vous vous adressez, qui court après l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours depuis quarante ans, aussi vais-je vous répondre.
D’abord, rassurez-vous. Ce n’est déjà pas courant d’observer une soucoupe et, quand on en observe, c’est encore moins courant qu’elle se pose, qu’elle dégage une radioactivité ou des micro-ondes ! C’est arrivé, certes. Il paraît. De là à s’affoler… Donc, restez calmes ! Et puis, il y a bien des gens qui appellent les pompiers pour un chat sur un toit, alors pourquoi pas pour une rencontre avec l’ailleurs… Vous voulez que je vous dise ? Ben moi, si je vois un OVNI, je m’en approche. Je veux savoir ! Enfin, je le dis aujourd’hui, derrière mon clavier d’ordinateur…
Bruno Bousquet, le 18 juillet 2019.
Né le 22 juillet 1957, Bernard Dupi s’est intéressé au phénomène O.V.N.I. bien avant sa majorité. En 1974, la loi statuait sur la majorité à 18 ans (21 ans auparavant). Il était déjà impliqué dans la recherche ufologique, depuis belle lurette.
Il avait fondé avec Jean-Pierre Charton le groupement PALMOS puis en était devenu le président. Depuis leur base montpelliéraine, ils allaient enquêter sur bon nombre d’affaires, dont le très célèbre cas « Roméo Charlie ». « Rose C » pour les plus jeunes. Il avait répondu présent lorsque le GEPAN, en 1978, avait invité individuellement des ufologues afin de déterminer si une collaboration pouvait exister entre eux et l’institution du C.N.E.S.
Pourtant, pendant longtemps, la vie l’a éloigné de l’ufologie. Il a plongé une seconde fois dans le petit monde des ovnis il y a une bonne dizaine d’années, en rejoignant l’association « OVNI-Languedoc »
Landais d’origine, comme l’auteur de ces lignes, né dans la même clinique montoise que lui, avec quelques années d’avance, il allait devenir le trésorier de l’association jusqu’en 2018. Impliqué au plus haut point, soucieux de la préservation des archives, toujours disponible pour une enquête ou prêt à parcourir des centaines de kilomètres pour être présent lors d’une simple conférence ufologique ou d’un congrès, toujours prêt à apporter son expérience au bénéfice du groupe, ainsi était Bernard.
Il a fini par baisser les bras face à la maladie. Il est parti hier, le 16 juillet 2019, à quelques jours de son 62e anniversaire. Quant à moi, je garderai tout particulièrement le souvenir de cette journée d’été à Hyères, même si nous n’étions que fin mars 2018, où à l’occasion d’une conférence de Jean-Pierre Petit et de Robert Salas, Bernard avait revu avec bonheur un de ses vieux amis des années PALMOS.
L’association OVNI-Languedoc pense en ce moment à sa famille, à son fils et à Christine. Ses pensées les accompagnent.
Le dessin humoristique de la commission administrative du CECRU qui illustre ce texte a aimablement été partagé par son auteur, Raoul Robé, qui a rencontré Bernard en 1980 dans le cadre de cette commission dont ils faisaient tous deux partie. Le CECRU était le Comité Européen de Coordination de la Recherche ufologique.