Ouverture des Rencontres Ufologiques d’OVNI-Languedoc (R.U.O.L.) à Nîmes !

Ouverture des Rencontres Ufologiques d’OVNI-Languedoc (R.U.O.L.) à Nîmes !

Une RUOL à Nîmes:

C’est à une nouvelle étape d’une histoire déjà ancienne à laquelle nous allons assister le 8 février 2018 à Nîmes. Une histoire qui remonte au 19 janvier 2007.

      C’est à cette époque que l’association OVNI-Languedoc, quatre ans après sa création, inaugurait ses premières Rencontres du Dôme à la brasserie Le Dôme dans le centre de Montpellier.

​      L’idée était de créer un lieu convivial où, autour d’un verre, tout le monde pouvait venir débattre du phénomène ovni : ufologues, pilotes, témoins, passants d’un soir, passionnés ou curieux…

      Les Rencontres du Dôme se sont poursuivies pendant trois ans, jusqu’à la fin de 2009, lorsqu’il est devenu évident que la difficulté à se garer dans ce quartier central décourageait certains de revenir.

      OVNI-Languedoc a alors, dès le début de 2010, déplacé son lieu de rendez-vous jusque dans la salle du haut du restaurant Flunch de la galerie commerciale Auchan, sur la route de Carnon, à Pérols. Le parking ne posait plus problème et un arrêt du tramway allait se construire à proximité de la galerie marchande.

Le nom de ces rencontres qui se tiennent tous les mois impairs de l’année a également évolué, elles sont aujourd’hui devenues les Rencontres ufologiques d’OVNI-Languedoc et ont accueilli des conférenciers de tous les horizons : ufologues, responsables du GEIPAN, professeurs, auteurs… Nous terminons en cette fin d’année huit années de collaboration avec le Flunch de Pérols et allons entamer la neuvième.

      Dans le même temps, dès le jeudi 8 février 2018, nous allons ouvrir un nouveau lieu de rencontre, à Nîmes. Là encore, les Rencontres ufologiques d’OVNI-Languedoc se tiendront tous les deux mois, les mois pairs cette fois, dans la salle du haut du restaurant Pizza Papa, avenue de la Bouvine, à côté de la piscine Nemausa et du stade des Costières.

 

      En échange de la salle, tous les participants s’engagent bien sûr à y prendre leur dîner et à régler la note au restaurant. OVNI-Languedoc, quant à elle, ne fait pas payer ces conférences lors des RUOL. Le principe est donc le même que pour le Flunch.

      Concrètement, comment cela va se passer ? Le rendez-vous sera à chaque fois pris à 19h, dans la salle du haut de la Pizza Papa, anciennement Piazza Papa. Jusque vers 20h00 ou 20h15, nous dînons tout en discutant autour du thème qui nous amène, l’ufologie. Vient ensuite le temps de la conférence et des débats, qui peuvent durer jusque vers 22h30.

      Nouveauté, il faudra s’inscrire quelques jours à l’avance en envoyant un mail à cette adresse, ruol@ovni-languedoc.fr, en précisant le nombre de participants.

En février, la conférence portera sur le thème « Les OVNI à Nîmes ». Elle sera animée par Thierry Gaulin, le président d’OVNI-Languedoc. Ce sera aussi l’occasion de présenter notre association aux Nîmois qui ne la connaissent pas encore et, si le cas se présente, de recueillir des témoignages.

      L’histoire ufologique nîmoise, loin d’être anodine, est riche en récits et haute en couleur du fait des personnages qui l’ont écrite. Du XVIIème siècle à nos jours, les observations ont été enregistrées et enquêtées par maints ufologues et différentes associations : batailles célestes, rencontres avec des entités mystérieuses, triangles volants…

      Entre mythe et réalité, il est parfois difficile de choisir où classer le phénomène ovni. Ne loupez pas l’occasion d’y voir plus clair.

Thierry Gaulin

Les Rencontres ufologiques à Valensole.

Les Rencontres ufologiques à Valensole.

 Les passionnés d’ufologie se souviennent que le 1er juillet 1965, Maurice Masse vivait, selon ses propres déclarations, une bien étrange expérience. Tôt le matin, alors qu’il se croyait seul dans ses champs de lavande, il se heurtait à un bien étrange vaisseau et à son petit équipage.

            50 ans plus tard, son ami Maurice Chaspoul décidait de commémorer cet événement à Valensole même. Les deux années suivantes, c’était au tour de Camille Fouquart, dans le cadre du Café de l’Inexpliqué, de reprendre l’organisation de la célébration. Cette année, Pascal Fechner, directeur national du MUFON France, en est devenu le responsable, aidé par sa toute nouvelle directrice adjointe, l’irremplaçable Camille.

Dimanche 1 juillet :

            Peu après 10h, Joslan F. Keller, auteur et conférencier, secondé par Maurice Chaspoul, a donc fait le récit ce dimanche 1er juillet 2018 de la rencontre vécue par Maurice Masse le 1er juillet 1965. Une intervention de qualité clôturée par une petite phrase de M. Chaspoul, alors qu’il partait en coulisse : « Il les aurait revus après ». Le « il », étant bien sûr Maurice Masse, mort en 2004.

La conférence suivante était menée par Egon Kragel, journaliste indépendant, auteur, compositeur, interprète, et traitait des gros dossiers de l’année 1965.

De nombreuses observations ont été faites cette année-là, dans le monde entier. S’il ne faut en retenir que deux, ce sera celle de James Flynn qui observe un O.V.N.I. dans les Everglades (Floride, Etats-Unis) et est frappé par un rayon qui le plonge dans l’inconscience. Il va perdre la vision d’un œil et conserver une cicatrice au-dessus du sourcil. Et ce sera aussi celle de Fort-de-France (Martinique) où, l’été 1965, les sous-marins Junon et Daphné ainsi que le bâtiment de surface Rhône en escale observent un phénomène lumineux en mouvement, comme un disque vu de profil avec une trainée semblable à un halo blanc, qui demeure inexpliqué à ce jour. Il y a plus de 300 témoins dont des officiers.

            La pause médiane a permis aux représentants d’OVNI-Languedoc, Maurice Ducasse, Loïc Guerrero et Thierry Gaulin, de partir explorer le village de Valensole, déjà empli de touristes. Au hasard des déambulations, un petit panneau indiquant le musée des ovnis était repéré, puis un second… puis le musée lui-même, une simple salle en fait, consacré à l’expérience de Maurice Masse.

  Le repas pris avec Pascal Fechner, Bob Bellanca, Joslan F. Keller et Egon Kragel, fut un moment de partage fort sympathique. Ce fut l’occasion de faire le point sur bien des dossiers, de celui de James Flynn à celui des momies de Thierry Jamin. Ce fut aussi l’occasion de se rendre compte que l’approche du phénomène O.V.N.I. du patron de BTLV n’était pas bien différente de celle d’OVNI-Languedoc. Nous savions déjà que c’était le cas pour le MUFON France et « J.F.K. » ; d’ailleurs, ce dernier allait répéter plusieurs fois dans la journée : « Je ne prends rien pour argent comptant ». En effet, rien ne vaut mieux que de vérifier les faits avant d’avancer quoi que ce soit.

            L’après-midi du dimanche fut totalement consacré à une table ronde, quoique certains esprits facétieux notèrent sa forme inhabituellement rectangulaire pour une table ronde… Les participants étaient les conférenciers du matin, Joslan Keller et Egon Kragel, renforcés de Bleuette Diot et Camille Fouquart, Gilbert Attard du C.R.O.P.S., Bob Bellanca, Pascal Fechner et Thierry Gaulin. S’ensuivit plus de deux heures de débat intense sur l’état de l’ufologie française, son fonctionnement et ses perspectives. Les idées et notions abordées, quoique générales, méritaient d’être rappelées et nul doute que certains de ces sujets reviendront promptement dans les discussions ufologiques. Un dernier temps fut consacré aux questions des 60 à 70 personnes présentes dans le public avant que Camille Fouquart ne conclue les Rencontres ufologiques de Valensole.

 

Droits photos : Maurice Ducasse, OVNI-Languedoc.

Cero-France: Interview de Myriame Belmyr

Le 17 février 2018 Corinne Deloubes et Thierry Puech d’Ovni-Languedoc se sont rendus à Albi (81) afin d’interviewer Myriame Belmyr, présidente et fondatrice de Cero-France ((Close Encounters Research Organization ou Contacts et Enlèvement lors de Rencontres Ovnis).

                 Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur notre chaîne YouTube.

                 (Nota: Ne pas tenir compte de l’affichage date/heure qui ne  correspond  pas à la période exacte de l’enregistrement.)

Ci-dessous: Corinne Deloubes s’entretient avec Myriame Belmyr.

De l’usage du qualificatif « sceptique » en ufologie

   La langue française permet à un même mot d’avoir plusieurs sens. Elle mérite que chacun prenne le temps de la maîtriser avant d’en user.

      Ainsi, le sens du mot « sceptique » a évolué avec le temps. Pour les philosophes grecs de l’Antiquité, le sceptique ne nie ni n’affirme rien. Par extension, le philosophe adepte du scepticisme nie la possibilité de la connaissance absolue et il refuse d’admettre une chose sans la soumettre à un examen critique préalable. L’origine de la notion de scepticisme est donc indissociable dès l’origine du dogme partagé par les premiers sceptiques.

      C’est d’autant plus intéressant que de nos jours, une partie de ceux qui se déclarent sceptiques au sujet du phénomène O.V.N.I. partagent toujours un dogme. Qui n’a jamais entendu : « Les O.V.N.I., ça n’existe pas. Pourquoi ? Parce que c’est impossible ! ». Alors que le bon scepticisme doit se nourrir du doute, de la raison, de l’esprit critique, ces éléments sont absents de ce type de discours. Seul l’argument d’autorité est alors pris en compte au détriment de la démarche scientifique et de l’ouverture d’esprit qui devrait aller avec. Cela n’empêche pas certains scientifiques de s’être engagés dans cette voie.

Les autres sceptiques sont ceux qui doutent de ce qui ne leur apparaît pas comme une évidence, indépendamment de leurs éventuelles aspirations et croyances. Ils bannissent tout dogme et examinent les indices, les éléments de preuve, avant de donner leur opinion. Loin de rejeter la réalité du phénomène O.V.N.I., ces sceptiques à l’esprit ouvert se sont saisis du sujet d’une façon la plus neutre possible, tout en étant d’une grande prudence quant à son interprétation et ne perdant pas de vue que, si des explications existent, elles sont sûrement multiples, les modes de manifestation du phénomène étant à la fois complexes et extrêmement divers.

      Le tour d’horizon ne serait cependant pas complet sans les « croyants ». Vous allez dire que le sujet a déjà été abordé puisque nous avons établi que la première catégorie de sceptiques avait adopté une démarche qui relève de la croyance. Il existe cependant une seconde catégorie de croyants, que l’on ne peut en aucun cas qualifier de « sceptiques » : ceux qui pensent avoir en main tous les éléments nécessaires pour établir de façon raisonnable et définitive la nature du phénomène O.V.N.I., les partisans de l’hypothèse extraterrestre par exemple. Ils ont été convaincus par les arguments et éléments de preuve dont ils ont eu connaissance. Certains autres (une autre catégorie ?), moins exigeants en termes de « preuves », ont pu développer leur croyance sans attendre d’étudier le dossier O.V.N.I… Cela s’apparente alors à une croyance religieuse.

      Alors, et vous ? Croyant ou croyant ? Sceptique ? Ou sceptique ?

Par Thierry Gaulin, le 25 février 2018.